Jeudi 30 juin 2005
Ephémérides 2005 : Moissac - Auvillar Lever : 6h30 Coucher après 20,5 Km |
Hier était la journée des retrouvailles. Janine a rejoint Gisèle et Jean-Pierre à saint Michel. Ce fut l’occasion de la première émotion du voyage lorsqu’ils apprirent que le train prévu était supprimé. Mais Jean-Pierre, en bon agent de la SNCF a su garder son calme, le groupe est arrivé à l’heure sans problème en prenant le train suivant. Pendant ce temps, Jacqueline, Christiane et Jean-Michel se sont retrouvés à Ris Orangis. Les deux groupes ont fait RER à part pour se retrouver dans la voiture du TGV - un peu réfrigérée au goût de certaines. Il fallut attendre quelques heures et plusieurs centaines de kilomètres pour rejoindre Dominique, venu nous attendre à la gare de Moissac François.
Quelle organisation ! Une voiture nous attendait, prête à emporter nos bagages. Il faut dire que la montée de la rue du calvaire a laissé des traces dans les mémoires des participants de l’année précédente. Mais cette fois, tout frais, la montée nous a semblé bien plus facile. Nous sommes arrivés au Carmel où nous avons passé la nuit. Ce fut l’occasion de retrouver les derniers membres de l’équipe : Marie-Noëlle et Marie-Line. Emmanuelle, la fille de Marie-No et Domi était également avec nous pour la soirée. Un dîner bien copieux, un premier briefing où Jean-Pierre nous expliqua ce qui nous attendait entre deux recommandations sous forme de dessin humoristique pour ceux qui ont voté oui ou non au dernier référendum et chacun est parti pour sa chambre pour passer une bonne nuit pendant que Jean-Michel est parti dormir dans… la sacristie.
Réveil à 6h30, un peu plus tôt pour certains et chacun s’est retrouvé dans la salle à manger pour un frugal petit déjeuner à 7h. Une demi-heure plus tard, toute la troupe est redescendue de la rue du calvaire pour la prochaine station. Après avoir quitté Moissac, non sans avoir salué la gare, la route s’est offerte à nous sous une fraîcheur qui ne saurait durer. Après un genou en moins pour Marie-No, nous avons découvert… notre première montée. Notre effort valait le coup car la vue était magnifique, donnant sur le plan d’eau au confluant du Tarn et de la Garonne. A la première descente, nous avons eu droit à notre deuxième genou : celui de Gisèle. Clopin clopant, nous sommes arrivés à Malouze où nous espérions acheter à manger. Mais la supérette était fermée pour une semaine pour changement de propriétaire et la boucherie était, elle, définitivement fermée. Nous avons dû continuer avec seulement un peu de pain que nous avons pu trouver dans ce village. Nous sommes arrivés alors sous notre pont le long du canal où nous avons écrit ces premières lignes : pause pour certains et dernier effort pour Jacqueline, Christiane et Jean-Pierre qui se sont dévoués corps et âme pour aller chercher de quoi se sustenter à Pommevique, le village voisin.
Pas facile de marcher sous le soleil, après s’être rempli de saucisson, jambon, salades et autres denrées à faire pâlir une nutritionniste comme Marie-Line. Nous arrivons cependant à bon port devant le gîte à Auvillar, notre première étape. Bonne nouvelle, il est en bas de la colline. Mauvaise nouvelle, il faut aller chercher la clé à l’office du tourisme… tout en haut. Nous (Janine et Jean-Mi, les rédacteurs de ce carnet de route) prétextons lâchement l’écriture de nos aventures pour nous affaler sur un banc juste à côté de la Garonne qui s’écoule impassible, égayée par quelques chants d’oiseaux.
Jacqueline est revenue avec les clés. Après une douche bien méritée mais un peu tardive pour ceux qui attendaient transbagages, nous voilà parti en direction de la place du village où se trouvent l’office du tourisme et les restaurants. Nous pouvons alors découvrir à quel point nous avons eu raison de tirer au flan à l’arrivée, car si la rue montante ne s’appelle pas la rue du Calvaire comme à Moissac, elle en a tous les attributs. Une fois en haut, nous allons prendre une bière après avoir fait quelques courses, pendant que Marie-No et Jean-Pierre vont réserver dans le meilleur restaurant du coin où la patronne semble un peu perturbée par leur tenue (short et sandales). En arrivant au restaurant à 19h, nous découvrons avec effroi que le service ne commence qu’à 20h. Une ondée et une bonne demi-heure plus tard, nous désertons notre table à l’extérieur pour découvrir le décor intérieur composé d’œuf d’autruches, de poule et de divers autres gallinacés. L’attente est récompensée par des plats bien plus raffinés que ceux du menu pèlerin de base. Après ce bon repas … au dodo !
Ecrit par Cornu le Mercredi 21 Septembre 2005, 16:54 dans "2005"
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