Carpe Diem

Ephémérides 2005 : Auvillar - Castet Arrouy Lever 6h30 Coucher après 23 Km

Nous partons du gîte à 7h30 pour rejoindre une heure plus tard Bardigues. L’atmosphère paisible et fraîche dans les allées fleuries plaît à chacun. Après une courte étape nous repartons vers saint Antoine où nous faisons une escale dans l’église. Après une prière lue par Jean-Pierre, nous voyons entrer dans l’église un couple avec lequel nous étions au gîte. La femme, accompagnée de son ami non voyant, propose de chanter l’Ultreïa.

Prière aux pèlerins trouvée dans l’église de saint Antoine Pèlerin, il va désarmé à la rencontre de lui-même, des autres et de son Seigneur. Dans le respect des êtres et des choses de la nature et de ce qui lui est offert chaque jour. Léger, de plus en plus léger, il se laisse guider et ne manque de rien

Après être reparti en direction de Flamarens, un premier genou de Gisèle cède… puis le deuxième. Devant la situation, Gisèle et Jean-Pierre partent en stop et sont déposés… 500m plus loin. Ils peuvent ainsi prendre la tête du groupe mais pas pour longtemps ! La situation devient critique et nos reporters, ne reculant devant aucun danger réussissent à obtenir une interview de l’intéressée :

« Je pensais avoir trop chaud, mais je ne pensais pas avoir mal aux genoux à ce point » Gisèle en haut de la côte

Nous faisons alors une expérience d’Intelligence Collective :

• Jean-Mi propose de louer une voiture pour la fin du trajet,
• Jean-Pierre se souvient alors que Marie-Line a une voiture qu’elle a laissée à Moissac et qu’elle devait aller rechercher une fois le périple terminé,
• Marie-No appelle alors ses amis de Fleurance pour qu’ils nous rejoignent à dîner et qu’ils emmènent Marie-Line récupérer sa voiture.
• Il ne reste plus qu’à fêter dignement cette magnifique démonstration de coopération en allant déjeuner à Flamarens, le village suivant… juste après une côte bien sévère…

En haut de la côte, Marie-Line inquiète du risque de perdre ses chaussettes qui sèchent sur le dessus de son sac à dos, et sur les conseils de Janine, pique sur un étendoir deux pinces à linge bleues, sa couleur préférée.

Nous sommes maintenant arrêtés pour le déjeuner. Jean-Pierre propose à des personnes qui déjeunent deux tables plus loin de leur céder sa femme pour qu’ils l’emmènent jusqu’à l’étape suivante. Notre négociateur hors pair n’a aucun mal à les convaincre… et à les faire bien rire ! Après que Jean-Pierre ait repris sa liberté et s’en soit vanté à toutes les femmes du groupe, nous repartons pour Miradoux. Quelques ampoules et un château plus loin nous arrivons à Castet Arrouy, où se trouve notre gîte.

La surprise est agréable pour ce gîte situé dans une ancienne école : machine à laver, boissons fraîches, accueil charmant… Nous en profitons pour inaugurer un nouveau rite : le massage des pieds. Marie-Line et Jean-Mi, après s’être massés mutuellement, massent les pieds endoloris de Jacqueline et Christiane. Puis ils massent chacun un des pieds de Janine. La tâche est terminée juste à temps pour aller prendre une bonne bière dans le jardin garni de mirabelles justes à point. Christiane nous conte alors comment elle s’est retrouvée un jour par le plus grand des hasards, au deuxième rang derrière Lionel Jospin et Hugues Auffray aux obsèques de Charles Trenet.

Une fois rassasiés en bière et en histoires, nous partons rituellement pour le restaurant. C’est monsieur le Maire lui-même qui nous sert et en profite pour nous faire découvrir les secrets de son village et de la ronde des crèches. Son récit est interrompu par l’arrivée en buggy de Marc Lavoine et en 4X4 d’un couple de producteur TV qui habitent dans le coin. Après être resté une bonne trentaine de secondes, ils annulent tout et repartent car le bébé du couple s’est mis à pleurer en nous voyant (enfin là, nous brodons un peu…). Après le dîner, visite de l’église, particulièrement belle et notre équipe de reporters de choc rentre préparer le compte rendu de cette journée bien remplie avant d’aller se coucher pour une nuit bien méritée.