Carpe Diem

Nos carnets de route sur les chemins de Compostelle

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Mardi 5 juillet 2005

Ephémérides :
Escoubet - Nogaro
Lever : 5h00
Coucher : après 22,5 Km
Saint Antoine de Padoue, patron des objets trouvés
Ce matin, la jambe de Jean-Pierre ne va pas mieux et il décide d’arrêter là le chemin pour rejoindre sa douce et tendre qui est rentrée deux jours plus tôt. Comme dans le film Highlander, nous nous demandons si à la fin il ne doit plus en rester qu’un seul… Après des embrassades émouvantes, nous laissons notre JPP avec ses bagages et une étiquette transbagages marquée Saint Michel sur Orge.

Nous repartons sous une fraîcheur bien agréable. Après une première partie aussi monotone que la veille sur une voie de chemin de fer désaffectée, le paysage devient rapidement plus agréable. Les tournesols des jours précédents ont fait place au maïs et aux vignes. Au bout d’une heure ou deux, Christiane, se rend compte qu’elle a perdu son appareil photo, probablement dans la ville précédente où elle s’est arrêtée pour poster une lettre. Saint Antoine, patron des objets trouvés étant toujours aux abonnés absents, si vous passez par-là et que vous trouvez un appareil avec des photos compromettantes, appelez-nous !

Christiane a qui ont demande si elle a des nouvelles de Saint Antoine de Padoue :
« Aucune nouvelle de… Je n’ai pas assez… Je pense que je ne l’ai pas… assez ménagé dans sa susceptibilité. Comme je suis honnête, je ne demande rien. Ce que je regrette le plus ce n’est pas mon appareil, c’est la photo des massages. »

Nous nous arrêtons à Manciet « chez Monique », pour reprendre des forces, un café et reposer nos doigts de pieds. A ce moment, Domi notre chef bien aimé a un éclair de génie et sort l’excellent pâté que nous avons goûté la veille pour nous en payer une tranche. Ravigoré, le groupe repart pour le dernier tiers du trajet.

A quelques trois kilomètres de notre arrivée, nous nous arrêtons sur le bord d’une vigne traitée au pesticide… pour le déjeuner. Encore quelques kilomètres et nous arrivons à Nogaro, notre étape pour la nuit.

« Ah bon, il faut de l’eau pour les noyers ? » Marie-No en réponse à Domi qui explique que le nom de Nogaro vient de noyer en latin et de Jean-Mi qui ajoute que c’est surprenant alors de voir aussi peu d’eau.

Un peu de patience en attendant notre hôte, les bureaux n’ouvrent qu’à 14h30. La plupart des membres du groupe commencent leur sieste sur une chaise sous le porche, un peu déçu et inquiet de ne pas voir de places libres à travers les carreaux dans le grand dortoir. Lorsque la responsable du gîte arrive, tout s’arrange ! Accueil chaleureux, chambres à deux dans une aile que nous n’avions pas vue au premier abord, douches nombreuses… Tout ce qu’il faut pour notre bonheur. Rassuré, nous nous endormons pour la sieste avant que Domi ne vienne en courant, inquiet de rater l’heure de la bière. Il sait nous convaincre et nous le suivons en ville boire une bière, visiter l’église saint Vincent du Catalan, acheter du pain et manger de délicieux floquins.

Guide gastronomique du pèlerin

Les Floquins

Depuis 1836, dans l’un des sept quartiers du Frèche au cœur du triangle d’or du bas Armagnac se niche l’auberge de Saint Vidon. Ici, quatre générations de femmes se sont succédées au fourneau. Des recettes nées de l’amour de la terre et de la vigne y sont aujourd’hui jalousement préservées.

Passion et tradition culinaire sont à l’origine de la création d’une confiserie du terroir gascon : les Floquins. Les pruneaux à l’armagnac associés aux amandes donnent aux Floquins caractère et tempérament. Le glaçage royal, sublimé par un grand Bas-Armagnac lui offre ses lettres de noblesse

Ingrédients : pruneaux à l’Armagnac, amandes, sucre, blanc d’œuf, pain azyme, Armagnac
Poids net : 96g - A consommer de préférence avant le 1/10/2005 (ce qui fut fait).


Le groupe se scinde ensuite en deux : Janine et Marie-No ont décidé de se perdre (pardon, de visiter…), pendant que Christiane et Jacqueline courent derrière Domi et Jean-Mi qui dévalisent les rayons d’un Champion pour le repas du lendemain. Les deux groupes sont arrivés presque simultanément et chacun s’est retrouvé autour d’une table soit disant pour rédiger les carnets de route mais en réalité pour déguster jusqu’à plus faim les « merveilles » que Domi a astucieusement accepté que Jean-Mi prenne dans les rayons du supermarché.

Ne reculant devant aucun danger, le groupe décide de retourner en ville pour aller dîner. Le restaurant des arènes ne sert pas de toro mais nous nous sommes régalé d’un nouveau confit de canard.
« J’ai bien apprécié la mienne, elle était tendre et moelleuse à souhait » Christiane
« Il y a des cuisses pour femmes et des cuisses pour homme » la serveuse

Nous profitons de ce dîner pour nous lancer dans une expérimentation scientifique et après quelques glaces aux pruneaux et à l’Armagnac, nous repartons ensemble pour éviter d’augmenter le pourcentage de perte déjà important du groupe. Nous nous couchons, heureux, pour une nouvelle nuit bien méritée.

Expérience scientifique

  • Sachant que le groupe de sept personnes a bu la veille deux pichets d’un litre de vin durant son dîner.
  • Sachant que le groupe s’est contenté (hors floc, l’apéro du coin) d’une seule bouteille de 75 cl
Indiquez la consommation de vin de Jean-Pierre par repas avant qu’il ne nous quitte…

Ecrit par Cornu le Mercredi 21 Septembre 2005, 17:53 dans "2005" Version imprimable

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